[tds-section background="#000000" textcolor="#FFFFFF" opacity="80"]

Cet article fait partie de nos archives.
Retrouvez nos articles récents à propos de MOLDFLOW SUR CETTE PAGE !

[/tds-section]
[tds-divider invisible thickness=40]

Moldflow : nouveau module de cristallisation

On en entendait parler depuis un petit moment, et bien ça y est : un module de prédiction de cristallisation est intégré à Autodesk Moldflow Insight 2013 !

Ce module n’est toutefois pas activé par défaut, car seulement une vingtaine de matières sont à ce jour caractérisées en cristallisation. Il est cependant possible d’utiliser des données génériques sur d’autres matières pour observer une tendance. Pour retrouver les matières caractérisées en cristallisation dans le moteur de recherche matière, ajouter le champ «Informations essai (Données de morphologie de cristallisation) : Source » et renseigner « Autodesk ».

Concrètement, ce calcul de cristallisation nous fait gagner en précision sur deux points principaux :

  • Le calcul de la température de changement d’état. Auparavant, seule la température Ttrans était considérée, température invariable présente dans la fiche matière ; au-dessus, il était possible de compacter la matière, en-dessous, la matière n’est plus compactable. Or pour les matériaux semi-cristallins, cela est un peu plus compliqué puisqu’un changement d’état intervient pour la phase cristalline, et dans les faits, cette température dépend des conditions process. Ainsi le calcul de cristallisation nous permet de prédire de façon plus précise cette température et donc les possibilités de compactage dans la cavité. Les gains concernent donc plus particulièrement les résultats de pression, de force de fermeture et de retraits.
  • L’orientation de la phase cristalline. Sous l’effet du cisaillement, les macromolécules de la phase cristalline s’orientent, ce qui introduit une anisotropie de la matière. Ainsi le solveur de déformation intègre bien une part de gauchissement lié aux effets d’orientation. Cette anisotropie macromoléculaire est toutefois négligée dans le calcul lorsque la matière semi-cristalline est chargée de fibres, puisque celles-ci entrainent une anisotropie bien plus importante. Les gains concernent donc plus particulièrement les résultats de déformation.